Nouveau : Messis de la compagnie Van Grimde Corps Secrets

Messis, compagnie Van Grimde Corps Secrets, 2022

Messis, compagnie Van Grimde Corps Secrets, 2022

Découvrez le nouveau projet de la compagnie Van Grimde Corps Secrets

Messis, plus d’info

J’ai le grand plaisir d’y collaborer par un texte sur le Métavers et une entrevue sous forme de podcast, plus d’info

 

En savoir plus sur la compagnie
Van Grimde Corps Secrets

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Dans une approche transdisciplinaire du corps dansant, la recherche et les créations de Van Grimde Corps Secrets s’enrichissent des apports de différentes disciplines pour livrer une vision plurielle du corps, ancrée dans son temps. La fine pointe des recherches en sciences pures, sociales et humaines côtoie les pensées de la littérature, des arts visuels et médiatiques et de la musique pour mener avec la danse un dialogue toujours renouvelé. Cette approche amène Isabelle Van Grimde à collaborer avec des artistes et chercheurs issus de divers horizons et à intégrer les technologies numériques dans la création, la production et la diffusion de ses œuvres, composant un éventail de propositions artistiques qui repensent et reconfigurent la danse.
Pièces scéniques, chorégraphies-concerts, installations, expositions, publications et œuvres web-interactives sont au répertoire de la compagnie Van Grimde Corps Secrets.

Anatomiquement vôtre, art contemporain et connaissance de soi

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À la Renaissance, l’être humain a ouvert le corps pour accéder à une connaissance de soi philosophique et eschatologique, anatomique et érotique servit par l’art et des modalités de représentation qui trouvent des prolongements dans la création contemporaine. Selon les artistes et les oeuvres, cette ouverture du corps peut être réelle, symbolique ou fictive, et correspond à différents modes d’exploration : recherche de l’identité corporelle, recherche de l’identité sexuelle ou du genre, voyage dans l’obscurité de l’intérieur du corps, confrontation à la question de la mort et de sa représentation, enfin invention de soi et transformation du corps.
Dans ce livre, Raphaël Cuir montre comment ce questionnement de la connaissance de soi, entamé à la Renaissance, réapparaît aujourd’hui dans l’oeuvre de nombreux artistes, à l’âge du clonage, de la robotisation et du transhumanisme.
Nouvelles éditions Scala
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Renaissance de l’anatomie

9782705692339Ce livre est le premier à se concentrer sur un paradoxe des images anatomiques de la Renaissance au 18e siècle : la mise en scène de squelettes et d’écorchés animés, bien que leur état suppose qu’ils ne soient plus en mesure de l’être. Cette approche met en lumière la profonde cohérence entre théorie de l’art et théorie de l’anatomie à la Renaissance. Elles se développent dans le même cadre de pensée : la rhétorique humaniste, elles sont déterminées par un concept philosophique dominant : le finalisme. Au finalisme scientifique correspond un finalisme esthétique et tous deux se complètent dans la conception des images anatomiques où ils se mêlent à un finalisme symbolique, d’ordre moral, eschatologique ou érotique. La mise en évidence d’une anatomie finaliste permet de distinguer l’émergence, à la fin du 17e siècle, d’une anatomie cartésienne. Elle renonce progressivement à la rhétorique finaliste de l’anatomie, elle fait abstraction de la vie et évacue progressivement toute connotation symbolique de l’image. Elle consacre ainsi la conception du corps comme objet de connaissance, déjà présente dans l’anatomie finaliste où, cependant, même disséqué, le corps ne cessait d’avoir une âme, d’être.

Téléchargez le communiqué de presse :
CP Renaissance de l’anatomie
éditions Hermann
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Chapeaux ! Hommage à Robert Filliou

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Le chapeau du curator

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Chapeaux ! rend hommage à Robert Filliou en réactivant le principe de l’exposition qui tient dans un chapeau, la Galerie légitime. C’est retrouver de la légèreté avec un peu de profondeur historique. C’est adopter la modestie caractéristique de Robert Filliou. L’échelle réduite ce n’est pas un échos à la crise, ce serait plutôt la crise de rire de Démocrite, à bonne distance de la glue du réel. Se concentrer sur l’échelle réduite c’est donner toute sa valeur au geste artistique, révéler toute sa puissance, son infini pouvoir de suggestion. Mieux qu’un chapeau de magicien, les œuvres présentées transforment l’ordinaire en extraordinaire. Contrairement à la boîte de Pandore, ce ne sont pas des maux qui en sortent, mais parfois littéralement des mots, des mondes aussi.

Ce projet nomade retient surtout le sens métaphorique du nomadisme parce que nous sommes transportés par les œuvres qui nous ravissent, emmenés loin, très loin, de notre ici et maintenant. Le déplacement, c’est précisément le sens étymologique de la métaphore. Même seulement en esprit, « le vagabondage est cause et effet d’une liberté de pensée, d’attitude, de mœurs » (Michel Maffesoli).

L’art, entre mille autres choses, est par excellence l’expression de la pensée nomade, il ne s’arrête jamais aux acquis, ne respecte jamais de règles autres que celles qu’il s’invente pour mieux les enfreindre. Les artistes sèment sur leur parcours des œuvres qui ne leur servent pas tant à retrouver leur chemin, qu’à éclairer le notre…

Raphael Cuir

Artistes présentés :
Pierre Ardouvin – Ben – Thomas Hirschhorn – Mary Reid Kelley – Guy Limone – Yasmin Jahan Nupur – Yoko Ono – ORLAN – Franck Scurti – Tracey  Snelling – Jeanne Susplugas – Stéphane Thidet – Pierre Tilman – Joana Vasconcelos.

Scénographie : JAKOB+MACFARLANE

Powered by Time Art Gallery Greubel Forsey

 

 

Cent sur sang

Sangsurcent

Cent sur sang, Madras, 1991.

Texte composé de 100 mots qui peut se lire dans les deux sens à la manière d’un palindrome.

articles

 

MRKIntroducing : Mary Reid Kelley, in Art Press n° 417, décembre 2014, pp. 60-62.
Résumé : Introduction à l’œuvre de Mary Reid Kelley (USA) essentiellement constituée de films réalisés à partir de ses propres dessins et peintures en grisaille, selon une technique très sophistiquée d’animation 3D. L’artiste se met en scène et dit ses propres textes qui questionnent l’histoire, sa construction, son interprétation, dans une langue extrêmement élaborée, mêlant plusieurs registres, jouant volontiers des homophonies, allitérations et autres jeux de mots.

 

Lee_Bul_2013« Lee Bul », in Art Press n° 409, mars 2014, p. 16.
Résumé : Les récentes expositions de Lee Bul à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris et au Mudam (Luxembourg) affirment son techno-romantisme. A travers des œuvres qui établissent un dialogue entre divers aspects de l’architecture moderne, du pavillon de verre de Bruno Taut (exposition du Deutscher Werkbund en 1914) aux accomplissements du dictateur coréen Park Chung-hee dans les années soixante, Lee Bul développe une réflexion sur l’architecture qui se situe entre utopie et distopie.

 

YasminJNIntroducing : Yasmin Jahan Nupur, in Art Press n° 406, décembre 2013, pp. 50-52.
Résumé : Yasmin Nupur s’intéresse particulièrement aux notions d’identité individuelle et nationale telles qu’elles se tissent à travers l’histoire, les territoires, les genres ou la couleur de peau. Le tissage est précisément une des techniques employées par l’artiste qui articule habilement tradition et modernité. Articulation que l’on retrouve, par exemple, dans la problématisation critique du rôle traditionnel de la femme en faveur de son émancipation des cadres et des rôles contraignants qui lui sont encore imposés, en particulier dans un pays comme le Bangladesh.

 

8292_NATURE-ART_COUV.inddCommentaire du livre d’Edmond Couchot : La Nature de l’art, in Art Press n° 406, décembre 2013, p. 81.
Résumé : Edmond Couchot entreprend d’élucider ce qui se produit dans le cerveau et le corps de l’amateur d’art et de l’artiste. L’auteur fait le point sur l’évolution des sciences cognitives qui ont largement dépassé le stade où elles réduisaient les œuvres à des messages quantifiables en terme d’information et réunissent aujourd’hui de nombreuses disciplines, ce qui contribue à la richesse d’un ouvrage qui expose les liens de la Gestalttheorie à la théorie de l’information ou l’influence des théories auto-organisationnelles sur l’art actuel.

 

Menger

Interview de Pierre-Michel Menger, in Art Press n° 405, novembre 2013, pp. 56-60.

Résumé : Le chercheur Pierre-Michel Menger convoque l’histoire et la philosophie, la sociologie et l’économie pour analyser, de livre en livre, la figure de l’artiste contemporain. Il revient ici sur la rationalité spécifique que l’artiste doit développer pour évoluer dans l’univers incertain et inégalitaire qui est le sien.

 

 

Bauer
« Pascal Bauer », Art Press n° 399, avril 2013, p. 20.
Résumé : Introduction à l’œuvre de Pascale Bauer dans son rapport à la figure centrale de Sisyphe traitée à travers l’image du corps humain ou l’image métaphorique de l’animal.

 

 

 

 

faituneffort« Fait un effort pour te souvenir, ou à défaut, invente » Le peuple qui manque, Art Press n° 399, avril 2013, p. 30.
Résumé : L’exposition conçue par Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros tisse ensemble une interprétation post-féministe, queer, et post-colonialiste du monde en travaillant les notions de mémoire, de fiction, et d’écriture de l’histoire à partir des œuvres de Gloria Anzaldúa, Pauline Boudry et Renate Lorenz, Giuseppe Campuzano, Theresa Hak Kyung Cha, Carola Dertnig, Cheryl Dunye, Renée Green, Marge Monko, Roee Rosen, Monique Wittig.

 


Hybridation« Hybridization : A Method in Contemporary Art », in Art South Africa vol. 11, issue 02, été 2012, pp. 98-99.
Résumé : L’hybridation apparaît comme une des méthodes de conception privilégiées de l’œuvre d’art contemporaine. Elle peut prendre des formes très diverses, les artistes s’en servent pour jouer de la force de contraste de l’hybridation, de sa capacité à faciliter l’association des contraires qu’elle tempère dans l’homogénéité de l’œuvre.

 

 

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« Zaven Paré », Art Press n° 396, janvier 2013, p. 29.
Résumé : Introduction à l’œuvre de Zaven Paré qui porte sur la limite entre la machine et l’humain en conciliant la simplicité et la complexité, le High Tech et le Low Tech.

 

 

 

« Jan Fabre, Journal de nuit », Art Press n° 393, octobre 2012, p. 83. Résumé : Comparaison entre le Journal de nuit de Jan Fabre et le Journal d’Eugène Delacroix.

 

Courtine« Corps à penser », Art Press n° 390, juin 2012, pp. 78-79.
Résumé : Article portant sur quatre ouvrages consacrés au corps dans l’art et les sciences humaines et sociales. Jean-Jacques Courtine, Déchiffrer le corps, Penser avec Foucault, Jérôme Million, Paris, 2011. Caroline De Mulder, Libido sciendi, le savant, le désir, la femme, éd. du Seuil, 2012. Catherine Millet, Le corps exposé, éd. nouvelles Cécile Defaut, 2011. Pensées du corps, la matérialité et l’organique vus par les sciences humaines, sous la direction de Melina Balcázar Moreno et Sarah-Anaïs crevier Goulet, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2011.

 

Mullins« Aimee Mullins, la liberté prothétique » (interview), in Art Press 2, « Cyborg », Collectif sous la direction de Raphael Cuir, mai-juin-juillet 2012, pp. 8-16.
Résumé
 : Entretien avec Aimee Mullins. L’athlète de haut niveau, aujourd’hui actrice, mannequin et ambassadrice l’Oréal pour la France, montre ses distances avec la notion de cyborg tout en reconnaissant qu’elle a été inspirée par cette figure à travers certaines fictions qui en ont fait l’apologie. Assimilant le handicap à une caractéristique humaine générale, Aimee Mullins plaide pour un monde plus accessible à tous.

 


AP2carre« Généalogie d’un stéréotype », in Art Press 2, « Cyborg », Collectif sous la direction de Raphael Cuir, mai-juin-juillet 2012, pp. 8-16. Résumé : Grâce aux records des athlètes Aimee Mullins et Oscar Pistorius sur des jambes prothétiques et grâce à des programmes comme « Revolutionizing Prosthetics » dans lequel les Etats-Unis investissent 100 millions de dollars en vue d’accélérer le progrès de la prothétique, on assiste depuis une quinzaine d’années au renouveau du cyborg. Mais cette figure qui prolifère dans les fictions est extrêmement stéréotypée, en particulier quant à son genre. Les artistes qui s’intéressent au cyborg révèlent ces stéréotypes sexistes en y adhérant ou en tentant de les dénoncer comme on peut le voir avec les exemples de Kenji Yanobe, Takashi Murakami, Mariko Mori, Lee Bul.

 

Dp Time« Time capsule », Art Press n° 388, avril 2012, p. 20.
Résumé : Analyse d’une exposition présentant un choix d’œuvres qui traitent du temps selon différentes modalités (temps biographique, temps annulé, temps infini, temps trafiqué, temps espace) avec les artistes de différentes générations couvrant plusieurs décennies de Marcel Duchamp à Audrey Martin.

 

 

Thessaloniki« La 3e Biennale de Thessalonique », in Art Press n° 384, décembre 2011, p. 18.
Résumé : L’article souligne la cohérence entre les intentions annoncées des commissaires d’exposition et les œuvres présentées. Il suggère qu’une biennale moins célèbre que la biennale de Venise peut offrir des choix plus radicaux, tant d’un point de vue esthétique que politique.

 

 

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« The 54th Venice Biennale », in Art World Journal, Juillet 2011, p. 106.

 

 

 

 

 

 

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« Pierre Ardouvin », in Art Press n° 379, juin 2011, p. 26.
Résumé : A l’occasion de la rétrospective de dessins et de la présentation d’une nouvelle version de l’installation La maison vide de Pierre Ardouvin au CCC à tours, l‘article met en évidence l’humour sarcastique subtile de l’œuvre qui démontre combien les apparences sont toujours trompeuses.

 

 

Kapoor
« Anish Kapoor », http://issuu.com/moodsdigital/docs/moods_numero_3, mai 2011 [lien actif jusqu’en mai 2012].
Résumé : L’article présente et analyse l’œuvre éphémère et exceptionnelle de l’artiste britannique au Grand Palais.

 

 

 

MACVAL
« Eric Duyckaerts expose au Mac/Val », in Moods-Digital: http://www.moods-digital.com/numero_02/, avril 2011 [lien actif jusqu’en avril 2012].
Résumé : L’article propose une introduction à l’œuvre de Éric Duyckaerts à partir d’un petit glossaire : Méthode, Performance, Langage, Analogie, Imposture, Epistémologie.

 

 

 

Pernot« Laurent Pernot », in Moods-Digital: http://www.moods-digital.com/numero_01/, mars 2011 [lien actif jusqu’en mars 2012].
Résumé
 : Le travail de Laurent Pernot se nourrit de voyages dans le temps (l’histoire), dans l’espace (changer de point de vue) et ses œuvres sont souvent des figures du temps, c’est-à-dire de l’ouvert (Bergson), de ce qui change à chaque instant, dans le flux du vivant qui relie en nous – poussière d’étoiles – l’infiniment proche et l’infiniment lointain.

 

 

Landscape« Renaud Auguste-Dormeuil », in Art Press n° 374, janvier 2011, pp. 85-86.
Résumé : L’article souligne la cohérence d’une œuvre qui explore les innombrables modalités de production de l’image, la capacité du monde et de tout événement à faire image tout en questionnant les jeux et enjeux de pouvoir dont les représentations sont l’expression très calculée.

 

 

 

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« Chris Ofili à la Tate Britain », in Art Press n° 367, mai 2010, pp. 81-82. Résumé : Revient sur la manière dont l’œuvre de Chris Ofili joue avec les stéréotypes de l’Afrique tout en s’inscrivant dans une histoire de l’utilisation artistique et symbolique des excréments dans l’art occidental.

 

 

 

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« Classified », in Art Press n° 360, octobre 2009, pp. 84-85.
Résumé : Souligne la propension des artistes à brouiller les catégories à travers des exemples proposés par l’exposition : Mark Dion, Jeremy Deller, Simon Patterson, Martin Creed, Simon Starling, Rebecca Warren, Jake et Dinos Chapman.

 

 

ellescentrepompidou« Elles@centrepompidou », in Art Press n° 359, septembre 2009, pp. 86-87.
Résumé : Défend la valeur d’expérience de l’accrochage des œuvres de femmes de la collection du Centre Pompidou pour sa capacité à révéler les travers sexistes d’une histoire de l’art qui croit trop souvent et injustement avoir dépassé ces considérations, et pour sa capacité à réveiller les consciences, en réponse à l’importante exposition américaine sur l’art féministe : Wack!.

 

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« Jan Fabre », in Art Press n° 348, septembre 2008, pp. 30-36.
Résumé : Entretien avec l’artiste Jan Fabre au sujet de son exposition au musée du louvre afin de mettre en évidence les principaux ressorts de l’oeuvre.

 

 

 

01 280« Lee Bul », in Art Press, n° 341, janvier 2008, pp. 83-84.
Résumé : Analyse de l’exposition de l’artiste coréenne à la Fondation Cartier pour l’art contemporain (16 nov. 2007 – 27 janv. 2008). Entre utopie et distopie les œuvres exposées constituent un ensemble cohérent qui fait système avec l’architecture elle-même. Consciente de la puissance du bâtiment de Jean Nouvel l’artiste a astucieusement retourné la force de l’autre à son avantage.

 

Wack081« Wack !, Art and the Feminist Revolution », in Art Press, n° 336, juillet-août 2007, pp. 76-78.
Résumé : Interroge la pertinence d’une exposition qui effectue un indispensable retour sur la création des femmes au moment de la révolution féministe, tout en montrant que les œuvres ne relèvent pas seulement de la performance, de l’éphémère, de la revendication sociale, et ne se réduisent en aucun cas au féminisme. Dans la plus grande diversité des pratiques artistiques : peinture, photographie, vidéo, film, sculpture, installation, livre d’artiste… les œuvres procurent également le plaisir esthétique « classique » de l’œuvre d’art.

 

03-Isaacs« John Isaacs, en plein corps », in Art Press 2, trimestriel n° 5, « Chef-d’oeuvres », mai, juin, Juillet 2007, pp. 82-85.
Résumé : L’autoportrait en écorché de John Isaacs (Un nécessaire changement de cœur, 2000) est interprété comme le symptôme de la crise du sujet. Sonder le statut du corps et de l’individu qu’il incarne passe depuis la Renaissance par son ouverture. Littérale ou métaphorique elle constitue un moyen d’accès privilégié à la connaissance de soi. Avec cet autoportrait, John Isaacs réintroduit le « je » dans le corps objet et impersonnel du savoir et des pratiques scientifiques. Le « connais-toi toi-même » se charge d’une d’interrogation critique : – Comment dépasser la coupure épistémologique entre philosophie et science, la rupture ontologique entre culture scientifique et culture humaine ?

 

ClarkLarry051« Larry Clark », in Art Press, n°333, avril 2007, pp. 22-29.
Résumé : Cet entretien avec Larry Clark, photographe et cinéaste américain, met en évidence les thèmes majeurs de l’œuvre : la représentation de la violence et du sexe, en interrogeant le processus créateur. Larry Clark revient sur le contexte de prise de vues de la série de photographies qui l’a rendu célèbre, Tulsa, et sur les conditions dans lesquelles le réalisateur parvient à obtenir des acteurs la « vérité » d’une scène telle qu’il la conçoit.

 

ChristoJeanneClaude-2« Christo & Jeanne-Claude, mettre en suspens l‘évidence du monde… », in Art Press 2, trimestriel n° 4 « Les nouveaux réalistes », février, mars, avril 2007, pp. 85-90.
Résumé : À partir d’une image récurrente dans les propos de Christo et Jeanne-Claude sur leur œuvre, cette étude s’attache à un topos du discours sur l’art : la métaphore de la filiation entre le créateur et son œuvre. Elle assimile l’œuvre à « quelque chose d’organique », fragile et éphémère. Dès lors, suspendre l’évidence du monde par l’empaquetage s’avère un moyen d’affirmer des préocupations existentielles.

 

AT_RCUIR 2« Gunther von Hagens, Inventor and Imitator, a Response to Uli Linke », in Anthropology Today, décembre 2006, vol. 22, n° 6, pp. 20-23. Résumé : Réponse à l’anthropologue Uli Linke suite à la publication d’un article (Anthropologie Today, n° précédent) dénonçant le caractère fascite des spécimens de Gunther von Hagens tout en omettant de les situer dans le contexte historique qui les conditionne et qui relève aussi de l’histoire de l’art.

 

FRAGMENTED_WOMAN« Dennis Hopper, l’artiste tel un doigt pointé », in Art Press n° 325, Paris, juin 2006, pp. 32-37.
Résumé : Entretien avec l’acteur Dennis Hopper essentiellement consacré à sa production artistique. Héritié de l’expressionisme abstrait et du pop art, l’artiste développe une œuvre qui privilégie les échanges entre peinture, assemblage, photographie et direction de films. La rue, et le mur en particulier, s’avèrent une source d’inspiration et de réflexion prépondérante dans une œuvre protéiforme dont l’ampleur est encore largement méconnue du public français.

 

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« La sculpture post-humaine de soi », in Corps, Revue interdisciplinaire, Marseille, Dilecta, No. 1, octobre 2006.
Résumé : Retour sur un concept récent : le « Post-humain », sa signification et ses liens avec la notion foucaldienne « d’invention de soi, de pratique de soi », sa diffusion dans l’art contemporain et la culture de masse, de Orlan à Björk et SilverAJ.

 

Exctasy« Ecstasy, in and about altered states », in Art Press n° 319, janvier 2006.
Résumé : Analyse d’une exposition qui se révèle très « classique » en dépit d’un thème qui ne l’est pas. Elle réunit quelques pièces majeures des nouveaux « maîtres » de l’art contemporain de Carsten Höller à Pierre Huygues. Chaque œuvre offre une expérience esthétique singulièrement forte qui donne au spectateur l’impression qu’il est lui-même sous l’effet de puissants narcotiques.

 

IfYouSeeSomething« Krzysztof Wodiczko, If you see something… », in Art Press n° 318, décembre 2005, pp. 78-79.
Résumé : L’installation vidéo de Krzysztof Wodiczko perce les murs de la galerie Lelong, à New York, de baies virtuelles qui deviennent un espace de projection tant technique que psychologique, dans un monde de suspicion qui est irrémédiablement celui d’après le 11 septembre 2001.

 

 

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« By any means necessary », in Art Press n° 313, juin 2005, pp. 76-77. Résumé : Les enjeux et les résonances actuels d’une exposition consacrée au mouvement Black Power en Amérique.

 

 

 

 

 

 

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« Leigh Bowery », in Art Press n° 311, avril 2005, pp. 70-71.
Résumé : Analyse qui s’attache à mettre en évidence l’utilisation du vêtement comme instrument de sculpture de soi.

 

 

 

 

 

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« Du sujet de l’anatomie à l’anatomie du sujet », « Actualité de la recherche », in Journal des arts n°196, juin 2004, p. 32.
Résumé : Brève présentation de la thèse qui souligne les enjeux historiques et contemporains du rapport de l’art à l’anatomie, de l’artiste à son propre corps.

 

 

artpresscouvbd« Saint Erasme martyr, ou le supplice des supplices », in Art press, «Représenter l’Horreur », hors série, mai 2001, pp. 18-22.
Résumé : Pourquoi saint Erasme est-il représenté éviscéré (à partir du XIVe siècle) alors que ce supplice n’apparaît pas dans les récits hagiographiques ? Quelles peuvent être les sources d’un tel imaginaire de l’horreur ? Comment l’Église a t-elle admis un tel écart avec les textes en dépit de la Contre-Réforme ? Telles sont les questions auxquelles cette étude tente de répondre, notamment à travers le succès du Saint Erasme de Poussin (Rome, Vatican, 1628-29).

 

semefo« Art after death : traces de corps, SEMEFO », in Art press, Représenter l’Horreur, hors série, mai 2001, pp. 65-70.
Résumé : Entretien avec les artistes du groupe SEMEFO (Mexique) qui utilisent le cadavre humain comme thème principal de leurs œuvres, voire comme matière (fragments de peau tatoués, animaux). Il s’agit du premier entretien avec l’artiste Teresa Margolles (leader de l’ex-groupe) publié en France.

 

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« Post-humaine », in Avatar n°1, Rome, Editions Meltemi, mars 2001, pp. 76-77.
Résumé : Les transformations chirurgicales d’Orlan et leur prolongement digital avec la série des images numériques de Self-Hybridations précolombiennes (1998-1999) sont étudiées dans leur relation au prolifique imaginaire de la métamorphose qui traverse les cultures occidentales et asiatiques des mythes grecs aux mangas.

 

 

serrano_morgue_ratpoison« Regarder l’irregardable, Andres Serrano The Morgue », in Virus Magazine (Mutations), Milan, décembre 1998 / janvier / février 1999, pp. 16-17.
Résumé : Les œuvres de la série La Morgue d’Andres Serrano nous confrontent à une représentation monumentale du cadavre. Leur impact sur les spectateurs révèle la force du tabou que constitue la mort dans les sociétés occidentales contemporaines, mais aussi la puissance des images.

 

La Femme, Métamorphose de la modernité

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« Niki de Saint Phalle, et la femme créa la femme (la fête foraine comme esthétique de la subversion) », in La Femme, Métamorphose de la modernité, sous la direction de Gladys Fabre, Barcelone, Fondation Miro, 2004. Résumé : La sculpture de femme géante de Niki de Saint Phalle intitulée Hon (Elle) est par sa monumentalité même une œuvre manifeste, emblématique de l’entrée massive des femmes sur la scène artistique dans les années soixante. C’est aussi une œuvre qui utilise et détourne le monde de la fête foraine en tant que négatif de notre société propre à révéler ses aspirations, lieu où s’exprime ce qui est ordinairement tu, afin de lutter contre les stéréotypes qui visent à réduire l’identité et la liberté des femmes.

Laura Lamiel

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Préface, in Laura Lamiel, Milan, SilvanaEditoriale, 2013.

Chapeaux ! Hommage à Robert Filliou

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Catalogue d’exposition sous la direction de Raphael Cuir, Milan, SilvanaEditoriale, septembre 2014. Résumé : Cet ouvrage qui accompagne l’exposition éponyme revient sur l’importance de la notion de nomadisme dans l’œuvre de Robert Filliou et celle de petite échelle, notamment développée à partir de 1962, avec le principe de la « galerie légitime » dans un chapeau. Une notice consacrée à chaque artiste invité analyse et contextualise l’œuvre spécialement réalisée pour l’exposition.

Photobiennale 2004

« Orlan, Self-Hybridations », in Photobiennale 2004, Cinquième Mois International de la Photographie à Moscou, Moscou, 2004, pp. 254 et 270. Résumé : Les Self-Hybridations d’Orlan mettent en évidence la « fabrication » des visages par la culture et soulignent que la nature humaine est ce dont nous nous sommes soustrait, non ce qui nous fonde. Par une « mise en culture du corps » et au-delà du rimbaldien « je est un autre », Orlan développe avec cette série une multiplicité de soi alors que les frontières entre soi et l’autre, soi et le monde deviennent remarquablement poreuses.

Bernar Venet, L’Artiste en sa matière même

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Bernar Venet, L’Artiste en sa matière même, Nice, Musée d’art contemporain, 2003, n. p. Résumé : Les sciences médicales traitent le corps en objet, elles le convertissent en données objectives. Pour autant, un autoportrait objectif peut-il se concevoir ? C’est à cette expérience que nous confronte l’autoportrait tomodensitométrique de Bernar Venet ; le sujet connaissant y devient objet de sa connaissance tout en demeurant sujet.

Transfuge, Road Book

Transfuge, Road Book, Lavotopic tour 2001, art actuel en laverie automatique, p. 64.
Reprise de La vie Mode d'[in]emploi (extraits).

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